lundi 18 juin 2018

5 et 6 mai 2018

Et c'est un départ! Avant de quitter la chambre de notre hotel, on décide d'en profiter pour un dernier brunch au Japon, puisque la veille nous n'avions pas vraiment ... déjeuner, disons. On se rend à un premier endroit où il y a une attente monstrueuse, alors on continue de se promener d'une suggestion de restaurant à une autre, et finalement tout est plein ou l'attente est incroyable. Finalement, en se mettant en ligne pour un restaurant que nous avions déjà essayé à Osaka (l'hawaien avec la musique de Disney), on décidera d'essayer celui juste de l'autre côté du couloir, et c'était super bon, et beau. Belle surprise :)

Direction gare de Tokyo où nous serons plus perdus que perdus pour tenter de nous rendre à l'aéroport, mais en demandant notre chemin quelques fois nous y arriverons malgré tout. Un dernier repas japonais de soupe udon, une petite bière bien trop chère, et hop, nous sommes près à décoller! Sauf que l'avion elle, non. Alors que l'on se promène sur le tarmac, près à quitter, on se fait dire par les pilotes que nous devons retourner à la porte d'embarquement car il y a un problème avec le système de navigation. Tout le monde reste donc bien assis, en attendant de pouvoir requitter. On en profite pour écouter des épisodes de télévision sur le siège en avant, pendant que les heures s'écoulent. Trois heures plus tard, on nous annonce que notre vol est annulé, et on apprendra plus tard qu'en fait c'est le couvre-feu de l'aéroport qui a obligé United d'annuler son vol, car même s'ils pouvaient potentiellement régler le problème, ils n'avaient pas l'autorisation de décoller si tard.  Hmmm.. on avait comme un déjà vu! On ressort donc de l'avion, et au moins United est organisé. On nous remet déjà un coupon pour l'hôtel et on nous dirige vers un autobus qui nous transportera. Arrivés à l'hôtel, on nous donne immédiatement une chambre (un peu défraichie, mais quand même pas si mal) et on nous remet des billets pour le souper et le déjeuner le lendemain. On a droit à un buffet pseudo-chinois-japonais, pas si mal compte tenu des circonstances, et une fois revenu du souper notre vol du lendemain a déjà été réorganisé par United, de même qu'une offre de 200$ chacun en coupon à utiliser chez United en guise d'excuse. On doit admettre qu'on est loin de Wowair! On profitera de notre soirée additionnelle au Japon pour regarder la vidéo United Breaks Guitar et créer notre propre version, United you're a stinky fart.

Le lendemain, on va déjeuner puis faire connaissance avec le petit robot qui danse dans l'entrée du restaurant. On dirait une vieille "nouvelle" technologie! Et puis hop dans l'autobus, pour une deuxième fois à l'aéroport! On se négocie des coupons pour de la nourriture gratuite, parce que hey, puis finalement on réussit à quitter le Japon une bonne fois pour toutes. Par contre, on ratera notre connection à Chicago, malgré les belles passes oranges fluos fournies par United pour dépasser tout le monde, pour pleins de raisons mais notamment le fait que nos valises n'avaient pas été identifiées comme prioritaires contrairement à celles d'autres personnes. Bon... on se négocie d'autres coupons pour de la nourriture gratuite, et on obtient un vol sur Air canada, car le seul autre vol de United n'avait pas assez de places pour nous ramener le jour même! On était à deux doigts d'obtenir une nuitée gratuite à Chicago, hihi! Mais heureusement, nous avons pu regagner notre nid à Montréal, près de 24heures plus tard.

Pour la postérité... nous avons contesté la somme de 200$, que nous avons réussis à faire grimper à 500$. Le seul hic, ils n'ont jamais voulu nous le donner en argent comptant, mais vous pouvez surveiller un prochain blog pour voir l'utilisation que l'on en fera! :)

4 mai 2018

Dernière journée au Japon et on a bien l'intention d'en profiter au maximum! On commence par vouloir prendre notre douche et réaliser qu'il n'y a pas d'eau chaude. À force de chercher, on réalisera que la douche a une genre de télécommande intégrée dans le mur et qu'il faut précommander notre eau chaude, à la température désirée... le tout prend une dizaine de minutes. Fallait savoir!

Après avoir réussis à nous laver, on décide de se diriger vers le marché de poisson Tsujiki et de tenter de trouver un restaurant à déjeuner en chemin, idéalement une patisserie avec des croissants ou autre que nous pouvons manger en marchant. On arrive au marché de poissons sans avoir croiser un tel endroit et on se dit que nous allons visiter et peut-être que nous trouverons quelque chose qui ne provient pas de la mer là-bas! Après tout, il est environ 9 heures du matin. L'endroit est plein à craquer, et pas aussi bien que le marché d'Osaka selon moi. La diversité de la nourriture laisse à désirer et on réalise bien vite que ce n'est pas là qu'on trouvera du café et une brioche! Par contre, les comptoirs sont plein à craquer de gens qui dégustent leur poisson cru pour déjeuner, et des gens qui font la file partout. Eh ben. On est sur le point de quitter cette zone pour se trouver un déjeuner qui s'inscrit dans nos standard quand on se fait accoster par un japonais. Notre premier réflexe est de penser qu'il veut nous prendre en photo, puisque ça nous est déjà arrivé. Nous avions tord, mais nous n'étions pas si loin de la réalité - il voulait nous filmer! En fait, il nous explique qu'il a une chaîne Youtube où il fait gouter de la nourriture à des touristes et il filme leur réaction tout en parlant des raisons qui les ont amené à visiter le Japon, etc. Il dit que si nous sommes intéressés, il va nous amener manger du sushi et acquitter la facture. On se jette un regard qui dit clairement qu'on trouve tout ça très bizarre et louche, mais on accepte l'offre. Pourquoi pas !!! Il nous dirige dans une allée et choisi un restaurant, un endroit avec ce que nous appellerions ici des pokebowls. On s'installe et il nous demande ce qu'on aimerait essayer. Là, on ose pas trop se prononcer car les options vont de 13$ à 40$ environs, et évidemment les choix les plus intéressants sont du côté du 40$. D'un côté, on a peur que ce soit un scam et de se ramasser avec la facture après, et de l'autre côté on ne veut pas non plus abuser de l'offre du japonais!  Il choisit donc un plat à environ 30$ qui a un mélange de différents poissons (saumon, thon, crevette, oeufs de saumon, etc), puis un second similaire mais avec moins de choix. Voyant qu'on peut se gâter et oubliant que c'est peut-être un scam, Eric réclame donc le bol de crabe hihi!!! La bouffe arrivée, on mange donc notre premier déjeuner à vie de sushi. Une fois qu'on oublie qu'il est environ 10h du matin, c'est pas trop mal. On mangera la crevette crue, qui est un peu chewy - et on laissera la tête (et la cervelle) à notre ami qui nous explique que les japonais mangent le cerveau de la crevette en l'aspirant. Menoum. Je goûte par contre à des oeufs de saumon et ce n'est pas si mal. L'oursin de mer, par contre, goute beaucoup plus l'océan que celui de la veille et je ne suis pas une grande fan. On a de l'excellent thon toro et l'autre découpé en petits morceaux que j'adore, puis du merveilleux crabe aussi. Wow! Pendant ce temps, le type nous pose plusieurs questions sur des attractions à visiter à Montréal, le type de nourriture ici, etc. On lui explique que nous appelons ce type de bol des pokebowls, et il ne comprend pas qu'on ne parle pas de pokemon, hehe. On termine notre repas et finalement, le tout était bien vrai et maintenant nous sommes des vedettes youtubes (wouh!).

On quitte donc le marché de poissons pour de bon cette fois-ci, et on décide de se diriger de l'autre côté de la ville pour visiter le Sky Tree, l'une des plus hautes tours du monde. Il y a une tooooonne de monde, il est environ 11h du matin, et ils donnent des cartons pour que les gens aient le droit de se mettre en ligne à 4h30 de l'après-midi.... c'est une catastrophe! On prends nos cartons, et je suis un peu piteuse, surtout qu'on est à 30 minutes de métro, quelle perte de temps de revenir ici! Puis, je constate qu'il y a un petit accès sur le côté, avec un « fast track » pour les visiteurs internationaux.. suffit de montrer son passeport et on passe devant tout le monde pour 10$ de plus! Considérant que juste en métro on paierait ce 10$ là anyway pour partir et revenir plus tard, on n'hésite pas longtemps et on dépasse tout le monde. Dix minutes plus tard, nous sommes 350 mètres dans les airs et on regarde Tokyo de très, très haut. La vue est époustouflante! On voit même Fuji, au loin. On se promène un peu, on va manger un gateau avec toute une vue, puis on va se mettre sur un plancher de verre. Oups un peu de vertige quand même!

Après avoir quitté le Sky Tree, on décide de se rendre dans une maison de thé située dans un grand parc, au milieu de la ville. Arrivés là, surprise! L'accès au parc est gratuit cette journée-là uniquement! quelle chance quand même. On se rend donc sur la terrasse de la petite maison de thé, où on doit enlever nos souliers, et on reçoit nos bols de thé matcha (la seule option sur le menu) avec une gâterie chacun. C'est la première fois que je bois du thé matcha authentique, et vraiment je crois que la meilleure façon de le décrire c'est du jus de gazon chaud. Je peux pas dire que je raffole de ce breuvage si populaire au Japon, mais l'ambiance de la maison de thé est super et ça rend probablement le thé un peu meilleur. En quittant, on se rend dans une épicerie recommandée par notre ami japonais du matin pour y trouver des kitkat et autres snacks funky. On se fera des provisions de doritos aux tacos, des pocky aux fraises, au caramel salé, aux bananes et au citron. Miam!

Puisque notre vie tourne autour de la nourriture, on retourne à la chambre pour aller choisir l'endroit de notre dernier souper au Japon. Notre choix s'arrête sur un steakhouse où on se rend, mais il y a une heure d'attente avant de pouvoir y manger. Puisque notre vie tourne autour de la nourriture... on décide d'aller manger en attendant de souper. On se rend donc chez Mcdonald dans un premier temps où on se claque 15 croquettes de poulet à 4$ si ma mémoire est bonne, le temps de se rendre jusqu'à un restaurant de gyoza où on en commande 13, certains au porc et d'autres aux crevettes, que l'on dégustera au pied de la statut de Godzilla. De retour au steakhouse pour souper, où on aura notre dernier fabuleux steak japonais...hmm.....

De retour vers la chambre, on arrêtera au dépanneur du coin pour.... de la bouffe. On s'y prendra des cocktails ainsi que des desserts sous forme de pudding, ma foi très très bizarres,  mais quand même bons, et aussi des smoothies pour le lendemain matin. Dernier dodo au Japon!

dimanche 10 juin 2018

3 mai 2018

Aujourd'hui on doit quitter Kyoto pour se rendre à Tokyo pour les derniers jours du voyage, mais avant de quitter on décide d'aller voir le sentier de shrines à Fushimi Inari. C'est un sentier fait des "portes" oranges/rouges, il y en a des centaines qui vont jusqu'en haut de la montagne, et le tout prend environ 2-3 heures à monter. Le tout est en l'honneur de la déesse Inari, déesse des céréales. Elle est représentée par des statues de renard partout (ce que je pensais être un chien au début). Nous y arrivons vers 10h du matin et il y a une tonne de gens partout, c'est incroyable (et fort agressant). Toujours dans leurs habitudes alimentaires bizarres, beaucoup de japonais mangent déjà de la crème glacée. Ils n'ont vraiment aucunes restrictions quant à quels mets / aliments doivent être mangés à quel moment de la journée! C'est quand même très beau, mais après 40 minutes de vue orangée ça devient redondant et on rebrousse chemin pour nous rendre à notre prochaine destination.

De retour à l'hôtel, on prends nos valises et direction vers la gare de train pour se rendre à Tokyo. Alors je ne me souviens plus si je l'ai déjà expliqué, mais le système de trains japonais est très complexe et donc parfois plusieurs trains se rendant dans des directions différentes passent sur la même ligne, ou encore les trains se rendent dans la même direction, mais ne s'arrêtent pas tous aux mêmes arrêts car certains sont express et d'autres non. Donc c'est comme si certains métros passaient de Préfontaine à Berri, et d'autres feraient tous les arrêts entre les deux, Frontenac, Papineau, Beaudry. Donc on embarque sur notre train, dans la bonne direction, ce qui est déjà un accomplissement en soit. Puis, on voit notre station passer, et le train continue. Et la station suivante. Et puis l'autre. Et le train qui ne s'arrête jamais, et la station à laquelle on devait débarquer qui est de plus en plus loin.  Hmmmm..........

On finit par s'arrêter, une quinzaine de minutes de train plus tard. Et on repart en direction opposée, en s'assurant que le prochain train s'arrêtera bel et bien au bon endroit! La deuxième fois est la bonne, et on finit par arriver à Tokyo, mais dans un quartier complètement différent du premier que nous avons visité, et à environ 30 minutes de métro de distance : Ginza. C'est l'endroit de luxe par excellence, et déjà en sortant on voit que l'ambiance est complètement différente. Les gens sont habillés chics, il y a des magasins dispendieux partout, les façades de magasin sont luxueuses. On se rend à notre Airbnb sans anicroche cette fois-ci. On a encore une fois un Internet portatif et c'est vraiment super pour voyager et trouver des restaurants! On ressort tout de suite se promener, et on visite une boutique Kate Spade où on m'offre une fleur de tournesol à l'entrée et on fait également offrir des verres de champagne pendant que l'on magasine. Hihi ! On voit aussi un magasin de fruits, où cette fois-ci les melons atteignent le prix de 25000$ !!!!! À l'épicerie, il y a également des épis de maïs emballés individuellement et vendus au prix de 5$ chacun. Ayaye, ça coûte cher les fruits et légumes ici.

Pour souper, on se rend au Teppaniaki 10, un restaurant situé en hauteur dans un centre d'achat de luxe. Au Japon, non seulement il y a beaucoup de restaurants et de magasin en hauteur comme je l'expliquais avant, mais il y a aussi de nombreux restaurants dans les centres commerciaux et ça n'a rien à voir avec ce que nous avons. Il y a les traditionnels foodcourt, mais il ont également des restaurants très chics et huppés dans les centres d'achats! Bref on se rend là-bas, l'endroit est superbe et on obtient deux places au comptoir où l'on voit les chefs cuisiner. On choisit l'option menu fixe et on est très gâtés : salade de crabe et prosciutto en entrée, puis un oursin déposé sur un oeuf qui a été congelé (un peu bizarre) en entrée également, des pétoncles gigantesques et délicieux, de... l'abalone. Un truc que nous ne connaissions pas, mais qui est comme un gros vers / escargot de mer, un peu dégueux. Ça ressemble à un champignon, la texture est similaire, et ça ne goûte pas grand chose. Par contre il y avait un bout qui ressemblait à des trippes vertes et que nous avons dissimulés dans la coquille afin de ne pas être impolis et faire semblant que nous avions tout mangé, mais nous avons appris qu'il s'agissait en fait de ses organes / son estomac/ un quelconque autre truc de déchet que nous n'étions pas vraiment supposés de manger malgré les dires de notre serveur!  Bref on passe à travers, mais j'ai ensuite l'impression que ce truc est vivant à l'intérieur de moi ahaha brrr. Après le repas, le serveur français avec qui nous avons jasé tout au long du repas nous montre même un abalone vivant, car ils sont vivants juste avant d'être mis sur la grille à cuisson et puis dans notre assiette. Le truc bouge et ressemble plus à une vaginite qu'à quelque chose de comestible. BRrrrr. Pour le reste du repas, nous avons eu une double portion de crêpe au fromage (peut-être en raison de notre nouvelle amitié avec le serveur!), puis vint le divin steak avec ses légumes, puis le riz frit que nous sommes sensés manger à moitié puis noyer de thé, ce qui était un peu... particulier et bizarre.  Et enfin, un petit dessert de crème glacée et autres grignotines sucrées. Bref, une superbe (et étrange) expérience!!!!

mardi 15 mai 2018

2 mai 2018

On se lève très tôt, car la température prévoit de la pluie en après-midi à Kyoto et on veut profiter le plus possible de la journée pour visiter et faire des activités. Direction Arashibuya Park, qui est un peu comme l'observatoire du Mont-Royal, mais à Kyoto. En plus, au sommet, des dizaines de singes vivent en liberté et se promènent parmi les touristes. Coup de chance, on arrive parmi les premiers à l'ouverture et après une petite marche en montagne d'une vingtaine de minutes, on arrive au sommet.

On est vraiment très chanceux car nous sommes une quinzaine de personnes seulement et nous pouvons en profiter pour nourrir les singes. On achète des petits morceaux de pommes et on les nourris à travers un grillage (pour les nourrir, c'est à travers le grillage, mais sinon ils se promènent librement). Les plus gros et plus âgés sont suspendus au grillage et tendent leur bras nonchalamment, dans l'attente qu'on leur donne de la bouffe. On dirait vraiment des singes sur l'aide sociale. On a un peu pitié pour les plus petits et on les privilégie dans l'octroi de nourriture. Certains se chicanent et font des crises aussi. En plus, on remarque que les singes n'aiment pas les pelures de pommes et mangent tout l'intérieur avant de jeter ce qui reste. Dehors, de nombreux singes se nettoient mutuellement et certains sont carrément évachés sur le sol, se laissant toiletter par les autres singes. On voit même une mère singe qui se promène avec son bébé accroché sous le ventre. Le gardien du parc nous indique que le bébé a seulement une journée! Il est tout petit et vraiment mignon! Après un bon moment en haut, des groupes scolaires arrivent et l'espace devient rapidement encombré de touristes. On en profite pour quitter, bien heureux d'avoir eu la compagnie des singes presque juste pour nous!

En bas de la montagne, on se promène à travers une petite ville et on est vraiment à l'extérieur de la ville. Il y a une rivière qui coule et qui produit de l'hydroélectricité en quantité risible. De l'autre côté, on fera la file pour boire un très bon café! On poursuit notre marche et on découvre une petite boutique de produits de saké. Le propriétaire vient à notre rencontre et bien qu'il ne soit qu'environ 10h du matin, il insiste pour nous faire goûter à ses produits qu'il fait lui-même pas trop loin de la boutique. On goûtera à un saké rose, aromatisé à quelque chose qui m'échappe, et je gouterai également à un produit alcoolisé qui a un genre de gruau dedans... Le goût est correct, mais la texture laisse à désirer. Eric lui achètera finalement l'alcool rose et le propriétaire ne cessera de nous remercier et de nous laisser savoir à quel point il est heureux - on aurait dit un enfant le matin de Noël.

Direction la forêt de bambou (Bamboo Groove). En s'y rendant, un groupe de jeune asiatiques nous demandent s'ils peuvent prendre une photo avec nous. On joue le jeu et prenons la pose avec eux, un peu confus de se sentir comme une étape dans Amazing Race! (Trouvez un blanc et prenez une photo avec, haha!). La forêt par contre est magnifique, avec ses longs bambous verts/gris. Ça ne ressemble à rien que j'ai déjà vu!!! On s'y promène un certain temps puis on se redirige vers la gare de train juste comme la pluie se pointe le bout du nez. Quel magnifique timing!

Petite anecdote : en route vers la gare de train, je m'arrête à la salle de bain qui n'a que des toilettes japonaises (ou turques, me dit-on), soit un trou dans le sol. Contrainte de me soumettre à l'exercice de la toilette japonaise, soit de m'accroupir pour viser dans le trou, je me concentre fort pour mettre mes pieds au bon endroit, m'assurer que je suis bien positionnée et optimiser l'expérience (et surtout ne pas me pisser dessus). Après tous ces efforts, je suis bien fière de ma prestation, mais je réalise que le papier de toilette est... dans mon dos! Bravo championne, j'ai fait tout ça à l'envers.

En rafale : on a vu de la crème glacée aux patates sucrées et aux cerises. On a mangé des chips à la pizza et c'était bizarre. Il y avait comme des mini mottes de "vrai" fromage (ok disons de fromage kraft dinner séché) sur les chips. Hmm...

Pour souper, on se rend d'abord au restaurant gyoza 8 de l'autre côté de la rue de notre hôtel que nous avions remarqué alors que nous cherchions l'hotel, pour y manger notre entrée : des gyoza vapeur aux crevettes, et des gyoza frits de porc. Les gyoza aux crevettes sont absolument magnifique avec de gros morceaux juteux à l'intérieur. Wow!!! En repas principal, on va dans un izakaya pas très loin de l'hôtel, où nous nous assoyons au comptoir et commandons des crevettes tempuras (délicieuses!), du thon avec avocat, des rouleaux au boeuf de la morue noire. Miam miam!!!!

Sur ce, dernier dodo dans notre gigantesque lit.

dimanche 6 mai 2018

1er mai 2018

Dernier matin à Osaka! On va dans un restaurant déjeuner hawaiien, Eggs n things. Ils font des pancakes avec une montagne de crème fouettée, ça en a l'air horrible. J'opte pour les oeufs bacons, et c'est un bacon gigantesque qui nous est servit. Wow! Le restaurant ne fait jouer que de la musique de Disney et c'est un peu bizarre.

Direction la gare de train pour se rendre à Kyoto! À la gare de Kyoto, on achète une pointe de tarte a la poire pour emporter qui a l'air délicieuse. Ils nous la mettent dans une boîte de carton avec une mini pochette de style ice pack dedans pour la garder au frais!

Aussitôt sortis de la gare, on voit des japonais en habits traditionnels partout dans la ville et c'est un peu bizarre. C'est comme voir plein de gens en robe de chambre et gougounes dans la ville. En plus, les filles ont des coiffures habituellement réservées pour des événements comme un mariage. Dans ce coin de Kyoto, les habitations sont de style traditionnel et c'est vraiment beau de se promener dans les rues. C'est vraiment une ville sortie tout droit d'une autre époque!

Puisque nous n'avons plus d'internet portatif, nous cherchons notre hotel avec une approximation de sa position sur la map. On tourne en rond... En carré encore. On s'arrête sur le coin de la rue et je réussis à utiliser Internet et à localiser l'hôtel qui est littéralement... Deux mètres à côté de nous. Haha! Il est spectaculaire par contre et on a une très belle chambre avec un lit king qui fait la largeur de la chambre! Ça en est difficile de sortir du lit!!!

On décide de partir explorer le marché de Kyoto pour trouver un lunch et peut-être des souvenirs puisqu'il y a de nombreuses boutiques d'artisans autour. On voulait se ramener des baguettes faites au Japon, mais on est surpris de constater que pour de belles baguettes, les prix commencent à environ 50$ la paire (jusqu'à plus de 200$!!!!). On décide qu'on préfère finalement investir cette somme sur des sushis à la place et qu'on les mangera avec les baguettes qu'on a déjà à la maison!

Parlant de sushi, on s'achète un petit plateau au marché, qui est lui aussi emballé avec un petit icepack! On va le manger dans un parc pas très loin. Observation: les japonais n'ont pas beaucoup de parcs comme nous pour simplement s'asseoir et profiter de la température. Ils ont de nombreux parcs à visiter, avec des temples et tout, mais très peu de parc à l'occidentale. Pareillement, on a presque pas vu de terrasses où on peut juste prendre une bière au soleil.

On retourne à notre hôtel pour se changer et on repart dans la direction opposée pour visiter le quartier de Gion, la zone plus traditionnelle dont je parlais plus tôt. Il y a en particulier plusieurs petites rues a flanc de montagne avec plein de petites boutiques de chaque côté. On s'arrête à une boutique de miel où on se prend un "floater": une genre de slush au yuzu, avec de la crème glacée au miel et un coulis de miel au yuzu sur le dessus. WOW! C'est vraiment excellent. Je ne sais plus si j'ai déjà parlé du yuzu, mais c'est un agrume japonais dont le goût se situe entre une orange et un citron. C'est très très bon! Plus tôt à Tokyo, on avait bu une bière blonde au yuzu et c'était excellent. C'est une saveur très populaire ici.

Pour souper, on fini par aller se promener dans une petite rue (ou plutôt une ruelle) derrière la rue qui borde le courant d'eau et après plusieurs échecs pour trouver un restaurant, on termine dans un steakhouse où on se commande des rondelles d'oignon, des crevettes panées frites, et du boeuf omigyu, c'était encore une fois délicieux! Le boeuf du Japon va définitivement nous manquer à notre retour. Après le souper, on voulait sortir dans un bar mais on réalise vite que tous les bars ont un cover charge d'environ 5$, ce qui fait grimper le prix d'un verre assez vite. On abdique et on va plutôt s'acheter une bouteille de mousseux pour consommation à la chambre d'hôtel. Bonne nuit!

samedi 5 mai 2018

30 avril 2018

Aujourd'hui, on quitte en train pour une escale d'une journée dans la ville de Nara. Puisque tout ouvre très tard au Japon, on décide de ne pas attendre pour déjeuner et de partir tôt. Une fois à Nara malheureusement, le seul endroit de déjeuner occidental est fermé en raison de la Golden Week - en effet, notre deuxième semaine de voyage coïncide avec l'équivalent de la seule semaine de vacances annuelle de la plupart des japonais, donc plusieurs restaurants sont fermés et/ou complets. On se rabat donc sur le frère jumeau japonais de Tim Horton, Mister Donut. L'un des beignes que l'on a pris, au miel, est tellement bon!!!! Il goûte le vrai miel, pas juste le sucre. J'ignore pourquoi, mais les japonais aiment beaucoup le miel, et aussi les fraises, les melons, les maïs et les patates sucrées (?).

Arrivés au parc de Nara, on voit déjà de nombreux daims en liberté se promener. Il y en a apparemment 1200 dans tout le parc! On peut acheter un petit paquet de biscuits pour les daims et les nourrir. Certains sont un peu peureux, mais d'autres sont contrôlés par la gourmandise et dès qu'on leur donne un bout de biscuit ils nous suivent partout et fouillent même dans nos poches!!!! On se fait donc plusieurs amis durant notre marche en montagne, puis nous repartons en direction d'Osaka.

Pour le lunch, on décide d'aller dans un teppanyaki (restaurant où tu es assis au bar et où les cuisiniers font la nourriture sevant toi) pour essayer la fameuse Okonomoyaki - la cousine de la poutine québécoise j'imagine. C'est un genre "d'omelette" qui signifie ce que vous aimez (okonomi) grillé (yaki). Essentiellement, de ce que j'ai compris, ils font une galette de choux et de nouilles japonaises avec un genre de sauce soya, y ajoutent les ingrédients choisis, puis versent une pseudo pâte à crêpe là-dedans, le font cuire et terminent avec une sauce mystère brune et de la mayonnaise, et extra topping au choix entre un oeuf coulant, des échalottes ou des flocons de crevettes séchées.  Nous on choisit le package qui inclut bacon, crevette et calmars. On ne prends pas de topping spécial, car ce plat est déjà assez weird de même! A notre grande surprise, c'est vraiment très bon!!! Et très bourrant, donc une nous suffit à deux. En plus, cela nous permet de garder de la place pour un bon gros morceau de crabe grillé du marché chacun. Miam!

Commentaire éditorial: je ne comprends vraiment pas pourquoi, mais ici il y a des machines à jouet dans une boule PARTOUT. Tsé les machines où on met 2$ et on reçoit une boule de plastique avec un petit jouet surprise dedans? Papa m'en achetait toujours quand c'était la collection Winnie the pooh. Ben ici il y a en a réellement partout, dans les rues, dans les magasins, et il y a même des boutiques qui ne sont qu'une pièce remplie de ces machines, genre c'est la seule chose qu'ils "vendent"! Et ce n'est pas nécéssairement juste des enfants qui les utilisent, des adultes aussi! Je crois que les japonais sont d'éternels enfants. Ils font pareil avec les machines où tu diriges un crochet pour attraper un toutou - partout, partout, partout!

Au tournant d'une rue, on tombe sur le comptoir à crème glacée le plus bizarre que j'ai jamais vu, qui offre les saveurs suivantes : feves, algues, soupe au maïs (je vous ai dis qu'ils aiment le maïs!),  raifort, moutarde, méduse, whitebait (les minis poissons dont je parlais plus tôt) pour n'en nommer que quelques unes. Hmmmmm.... Ils ont quand même des saveurs normales que je passe sous silence (cerise, pêches et compagnie). Autre fait intéressant, ici plutôt que d'avoir une machine à crème glacée molle par saveur, ils ont des portions de crème glacée déjà préfaites dans une capsule, ils mettent la capsule de la saveur choisie dans la machine et celle-ci sort la crème glacée dans la forme d'un cornet. Ha!

Pour souper, on va dans un endroit de sushi où on est assis au comptoir et le chef fait les sushis juste derrière et nous les donne directement. Le service est excessivement rapide et tout est très bon, sauf peut-être les sushis aux prunes. Haha!

On se promène un peu dans le Dotonbori - la rue principale d'Osaka, qui est de part et d'autre d'un courant d'eau, et qui a d'immenses écrans de magasins / publicités de chaque côté. Le tout a des airs de foire un peu, et ça grouille de monde et c'est excessivement bruyant / vibrant. On décide de retrouver les minis bars qu'on avait aperçu et on tourne en rond et en carré sans trop savoir au détour de quelle petite ruelle c'était. À Osaka, ce qui peut sembler comme une ruelle étroite large pour une personne peut en fait être une rue commerciale avec plusieurs restaurants ou bars cachés! Après environ 30-40 minutes, un peu écoeurés, on trouve enfin l'endroit! On choisit un petit bar avec environ 7 sièges, minuscule, où tu es assis au bars et le mur est directement derrière ton dos (et la porte) : le Co Bar. Plus petit que ça, c'est impossible. Immédiatement quand tu entres, c'est comme tomber dans un autre monde: le brouhahas de l'extérieur, le bruit, les gens, tout devient calme, silencieux, il ne reste que les quelques autres clients du bar qui parlent tranquillement et le bruit de fond de la musique jazz. L'expérience de cette transition est vraiment incroyable! C'est une petite île de tranquilité, un peu comme l'oeil de l'ouragan.

Il n'y a pas de menu, que des bouteilles et un serveur à l'anglais un peu rouillé. Je commande un gin tonic fait avec du gin japonais, et Eric un whisky japonais. Avec ça, le serveur fait apparaître un paquet de bouchées, genre des noix, des croustilles bizarres, du spaghetti au pesto, du pain grattiné. (!?). On finira par y passer trois heures. Après la première, Tim, un gars de 26 ans du Kansas qui vit près de Hong Kong depuis deux ans et qui visitait Osaka pour la fin de semaine vient s'asseoir au bar et nous partageons sur notre expérience japonaise et la culture ici. Le serveur est très sympathique aussi et prendra une photo avec nous tous afin de la mettre sur la page facebook du bar, mais je n'ai toujours pas réussis à trouver celle-ci puisqu'elle a un nom japonais je crois, haha!

Passé les onze heures ,on ressort de notre tannière afin d'affronter la tempête du Dotonbori et d'aller dormir. Quelle belle soirée!!!

vendredi 4 mai 2018

29 avril 2018

On se réveille et nous rendons au West Wood Bakers, un petit restaurant déjeuner où on a de délicieux déjeuners à 10$ incluant café ou jus d'orange. Ensuite, direction Aquarium d'Osaka, l'un des plus grands au monde apparemment. Il y a un aquarium de plus de 5000 mètres cubes dedans, et plus de 600 espèces de poissons / mammifères marins. Il y a des dauphins (japonais? Ils ont l'air un peu bizarres), des loutres, des pingouins... On peux même flatter un requin. Ensuite, on va au mini zoo juste à côté, où on peut entrer et se promener parmis les animaux. Eric se fait ami avec un lama et s'asseoit à côté pour le flatter. Fait intéressant, les lamas se relèvent subitement et d'un seul coup lorsqu'ils veulent être debout - Eric l'a apprit avec une petite frayeur. Il y a aussi des hiboux qui volent autour de nous, et des kangourous. Ceux-là ont vraiment l'air méchant et il est indiqué de ne pas s'agenouiller près d'eux car ils peuvent attaquer. On trouve quand même le courage d'en flatter un et contre toute attente, les kangourous ont l'un des poils les plus doux que j'ai touché! Il y a aussi deux capybaras, soit le plus gros rongeur du monde. Ça semble aussi être l'animal le plus zen du monde et on prend plusieurs selfies avec nos nouveaux amis. Ils sont trop cuuute! Leur poil est extra dru toutefois et ils sont loin d'avoir le pelage luxueux des kangourous!

La journée passe rapidement et on décide d'aller souper du kushikatsu - des brochettes de tout et n'importe quoi frites. On opte pour un restaurant all you can eat / all you can drink. Pour environ 25$ par personne, tu peux manger et boire (alcool inclut) illimité pendant une heure. Tu pars avec ton assiette, tu choisis les brochettes de ton choix - différentes parties du poulet, porc, boeuf, bacon, légumes, poissons, aliments bizarres et non identifiés. Ensuite tu as deux bols pour faire ta panure, et une friteuse intégrée à la table. Eric et moi développons rapidement une technique efficace et optimisons l'usage de ces 60 minutes! 48 brochettes et dix consommations plus tard (à deux là, pas chacun!), nous sommes repus et déclarons forfait. On a profité de cette aubaine pour gouter à du umeshu, une liqueur aux prunes traditionnelle japonaise. Ce fut un peu compliqué avec les problèmes de communication avec le serveur mais on a réussit!

Ce jour-là, on goutera aussi des chips à la coriandre à la lime. Disons que ce n'était pas la meilleure à ce jour!

28 avril 2018

Notre deuxième déjeuner traditionnel à l'hôtel est fort similaire au premier, mais cette fois on se dirige directement vers les oeufs et les saucisses. J'essaie aussi le yogourt à la sauce au kiwi, qui est un peu bizarre. Le menu traditionnel a aussi de nouveaux plats, dont du konjac. J'apprends qu'il s'agit d'une plante qui donne un effet de satiété (parce que c'est trop weird et que tu ne veux plus manger après?!). C'est comme de petits cubes gélatineux blancs, rouges et verts. Quant au goût, c'est dur à décrire, mais ce n'est rien de mémorable.

Direction vers la gare pour aller à Osaka. Encore une fois, on se fait dire que les sièges réservés ne sont plus disponibles, mais qu'on peut aller aux wagons 1 à 5 pour des sièges non réservés. Par contre, le train arrive d'une destination précédente et a déjà des passagers. On se met donc en ligne puisqu'on a environ une heure d'attente. On y croise des français qui nous jasent pendant un temps et chialent sur tout et sur rien. Pendant ce temps, des trains haute vitesse traversent la station, et c'est tellement rapide (environ 300km/h) que le moment qu'on réalise que le train entre en gare, il est aussitôt reparti. On voulait prendre une vidéo, mais c'est tellement rapide que ce n'était pas possible!

Notre train arrive enfin et finalement, il n'y a aucune place. On reste donc debout dans l'allée pendant environ une heure, jusqu'à ce que des gens débarquent à une autre station.

Arrivés à Osaka, wow il faisait tellement chaud! On remarque aussi qu'ici, les gens arrêtent à droite dans l'escalier mobile, soit l'inverse du reste du Japon! Ça devient mêlant..  car ils marchent à gauche quand même!

On suit les directives de google map pour se rendre à notre appartement, mais google se plante complètement et nous envoie au mauvais endroit. N'ayant pas Internet, on passe un bon moment pour trouver l'appartement. La bonne nouvelle, c'est que l'appartement vient avec un Internet portatif que l'on peut amener avec nous, et aussi qu'il est situé à côté d'un magnifique marché, le Kuromon Market, que nous nous empressons de visiter sitôt arrivés.

On s'empresse aussi d'y manger, car il y a des stands de nourriture de part et d'autre et tout a l'air délicieux!!! On commence par une géante patte de crabe sur le BBQ, puis des takoyaki - une genre de boulette de crêpe de pieuvre avec des crevettes séchées en copeaux dessus que je n'ai pas été capable d'avaler -, puis un bol de sashimi de thon, soit du fatty et very fatty tuna. Ce thon fondait dans la bouche tellement c'était bon!!!

Je ne sais pas si je l'ai mentionné, mais Osaka est la ville de la nourriture. Les gens aiment tellement la bouffe, que la ville a comme slogan quelque chose qui se traduit à peu près comme "mange jusqu'à te ruiner".

Le marché vend aussi beaucoup de fruits, emballés individuellement comme si c'était des pierres précieuses. Les fraises sont présentées comme des chocolats de luxe, à des prix de fous comme 15$ pour une géante fraise, 50$ un petit casseau, etc. Certaines sont blanches et apparemment plus sucrées, mais je ne me sentais pas l'envie de payer autant pour le savoir. Les melons sont aussi luxueux, de prix allant de 30$ à beaucoup plus, et les mangues étant 15$ et plus. Il faut dire que ce n'est pas au Japon qu'on mange le plus de fruits et de légumes!

De retour à la chambre, je décide de faire une brassée de lavage puisque le linge sal s'accumule vite et qu'on a un appartement. J'avais vu que la chambre incluait une laveuse, mais je ne la trouve nul part. Je regarde chaque placard. Rien. Je me dis que c'est peut-être partagé dans l'immeuble? J'envoie un message à l'hôte, qui n'indique que... Bien évidemment la laveuse à linge est sur le balcon. Mais pourquoi n'y ai-je pas pensé! Maintenant, le mystère est de faire fonctionner la bête, dont tous les boutons sont en japonais. Après plusieurs vidéos youtubes, je comprends qu'on doit mettre le linge dans la laveuse, on la start, elle pèse notre linge et nous dit quelle quantité de savon on doit mettre. On doit verser celui-ci directement sur le linge, on referme le couvercle et on prie pour le mieux. Finalement, je suis maintenant une experte en lavage de linge japonais, ayant maintenant 4 brassées à mon actif!

Mention spéciale aussi à la toilette qui, quand on tire la chasse, a un genre de robinet sur le dessus qui coule pour se rincer les mains, et ensuite l'eau est utilisée pour remplir le réservoir. Quand même!

Pour souper, c'est le temps de gouter au fameux boeuf japonais. On se rend dans un yakiniku sur tatamis, c'est-à-dire un restaurant où on cuit nous-mêmes la nourriture et où on est assieds par terre. Leur spécialité est le matsusaka beef, un boeuf provenant d'une région à l'est d'Osaka, tandis que le populaire Kobe beef vient de Kobe, à l'ouest d'Osaka. Certains disent que le matsusaka beef est encore meilleur que le Kobe - par contre, le Japon n'exporte pas du tout ce boeuf, contrairement au Kobe. Tout comme son homonyme de l'ouest, les vaches matsusaka boivent de la bière et recoivent des massages, ce qui contribue a la saveur. On trouve une faille dans leurs menus fixes et on se commande une très bonne aubaine de viandes! Le goût de ce souper hante encore mes papilles et jamais je n'ai jamais mangé une viande aussi tendre, gouteuse et... Grasse!!! Au retour vers la chambre, on découvre une petite rue cachée avec plein de bars minuscules offrant de la place pour environ cinq ou six personnes, qu'on se promet de revisiter dans les prochains jours.








27 avril 2018

Ok, les toilettes intelligentes là.... La nuit, ça mène du train. Tu vas pisser, et là c'est comme si tu as partis le roomba, même si tu ne pèses sur rien. Elle détecte ta présence et commence à brasser des affaires. C'est vraiment gossant!!!

On a droit à un déjeuner traditionnel fournit par l'hotel. Selon la brochure, on peut s'attendre à des "légumes vinaigrés, poissons et ingrédients". Hmhm. Au menu, nous avons du poisson cuit, de la pâte de poisson, une salade de pois chiches, des pâtes froides à la sauce à la crème et tomate, une salade de minuscules poissons entiers, des légumes vinaigrés, de la soupe, et d'autres merveilles. On s'efforce de prendre les choix les moins bizarres et on s'attable. C'est à ce moment qu'Eric remarque une seconde table au fond où est située de la nourriture occidentale, soit des oeufs brouillés, des fruits et des saucisses!!! Le problème, c'est que c'est très impoli au Japon de laisser de la nourriture dans son assiette, donc on doit vider la première assiette pour avoir droit à de la vraie nourriture.

Direction le train pour aller... Louer une voiture! On voulait se rendre à un festival de fleurs aujourd'hui, et en transport en commun ça nous aurait pris environ 3:30 aller, et la même chose pour revenir. En voiture, c'est environ 1:30, pour 70$ de location! Le seul hic: le volant est du côté droit ici et les japonais conduisent de l'autre côté de la route. Oups! Par ailleurs, on était vraiment chanceux car le permis de conduire international que Eric avait pris pour le Portugal expirait le 29 avril 2018 et on a loué la voiture du 27 au 28 avril!!!! Haha! Le tout n'avait pas du tout été réfléchis et planifié, c'est juste un hasard! Ouf!

On obtient donc la voiture et on arrive aucunement à trouver la destination sur le gps... Hmm. Ça part bien. On fera donc une destination approximative et je servirai de gps avec mon téléphone. Direction le festival de fleurs! Heureusement, les gens conduisent très lentement au Japon. Par exemple, les limites sont généralement de 40-50, et on a vu 60 sur l'autoroute. Faire de courtes distances prend donc beaucoup de temps! Par contre, les routes sont pas mal mieux qu'au Portugal!! Et Eric semble s'habituer rapidement a conduire "à l'envers".

Dans un tournant, on aperçoit subitement le Mont Fuji, tout près, dans toute sa splendeur. C'est vraiment impressionnant! On ne se tanne pas de cette vue. On est super chanceux car c'est une journée claire et on le voit très bien. Wow wow et wow!

On arrête à un centre d'achat Premium Outlets où il y a plein de magasins à rabais. On y lunch au Mcdo où on se prend un hamburger aux crevettes avec un thé glacé. À noter qu'au Japon, un thé glacé est réellement un thé glacé, sans sucre. Un peu surprenant quand tu ne t'y attends pas! On s'achète aussi en route des grignotines japonaises comme des chips au boeuf et du mochi (un genre de pâte de je sais pas quoi à saveur de je sais pas plus). Comme dirait Pumba dans le Roi Lion, un peu gluant, mais appétissant!

On arrive au festival Shibazakura et c'est super joli de voir ces fleurs couvrir le sol avec le Mont Fuji toujours en arrière plan. On en profite pour manger un morceau de gateau aux fraises avec ce décor. On repart sur la route! On va voir la fameuse Pagoda au Nord de Fuji et encore une fois nous sommes beaucoup trop chanceux, car les quelques nuages qui s'étaient installés se dissipent juste comme on arrive au sommet pour prendre des photos.

On quitte pour retourner vers l'hotel et au final, om aura fait un tour complet du Mont Fuji en voiture! Pour souper, on retourne au restaurant du petit monsieur au coin de la rue car on ne veut pas remonter la fameuse pente une troisième fois. On y mange des brochettes de queue de poulet, de fromage, de bacon, et aussi du cou de poulet frit! Bonne nuit!!



jeudi 3 mai 2018

26 avril 2018

L'oreiller de l'hotel était en riz, ce qui est plutôt inhabituel. En faisant quelques recherches en ligne, Internet nous apprend que les japonais croient fermement que les pieds doivent être chauds, et la tête doit être au frais pour conserver une balance corporelle. Le riz dans l'oreiller permettrait d'éviter le réchauffement de l'oreiller pendant qu'on y dort.

De retour à la chambre, on essaie nos yukatas (genre de robes de chambres traditionnelles japonaises). On avait le droit de manger habillés ainsi mais Eric ne voulait pas. Haha!

On quitte ensuite pour faire les activités qui étaient fermés la veille. On commence par prendre une gondole (le "ropeway") qui nous mène au sommet d'une zone d'activité volcanique. Ça sent le souffre. Ou les oeufs pourris. Ou peut-être les deux? Ils font bouillir des oeufs dans l'eau volcanique pendant une heure, ce qui a pour effet de rendre la coquille noire. La légende veut que de manger un de ces oeufs ajoute 7 années à notre espérance de vie. On reçoit nos oeufs encore chauds, 1$ l'oeuf mais on joue au touriste. L'oeuf goute ben normal, et un oeuf à la coque juste comme ça c'est pas ce qu'il y a de plus gastronomique. Au sommet, ils vendaient même de la crème glacée aux oeufs mais on a passé notre tour

Pendant que nous sommes au sommet, il y a une éclaircie et nous pouvons apercevoir le Mont Fuji dans toute sa splendeur. On reste quelques temps en haut puis on redescend pour notre promenade en bateau pirate. Ledit bateau traverse le Lac Ashi jusqu'au restaurant où nous avons mangé la veille. Là-bas, on peut soit debarquer et revenir en autobus ou à pied, ou encore revenir en bateau.  Eric insiste pour faire le tour de bateau donc on reste, d'autant plus que j'aime tellement ça, les bateaux....

De retour sur la terre ferme on récupère nos valises pour un changement d'hotel. On décide de transférer en passant par la montagne, donc on reprend le ropeway, et puis un second pour redescendre de l'autre côté. De là, on pensait prendre ce qu'on imaginait être un train, mais en fait un genre de train spécial qui descend la montagne abrupte. Notre deuxième hotel est entre deux stations, donc je suggère que nous débarquions à la première que nous passons. Selon Eric et son inspection de google maps cette station ne permet pas d'accéder aux deux côtés du chemin de fer et nous devrions débarquer à la deuxième station (?). Je ne m'obstine pas et on débarque à la deuxième station. Finalement, non seulement la première nous permettait de débarquer des deux côtés, mais en raison de l'élévation importante, on se retrouve maintenant en bas d'une *criss* de cote avec nos valises, avec, bien évidemment, notre hotel au sommet..

Une fois arrivés (en sueur), on comprend que nous devons retirer nos souliers pour entrer dans l'hotel. Ceux-ci sont placés dans un petit casier dont on nous remet la clé: interdiction de porter des souliers dans l'hotel, c'est en bas seulement que l'on peut circuler. D'ailleurs, l'hotel fournit gratuitement des bas aux couleurs de pâques. À noter que les bas au Japon ont presque tous le gros orteil séparé, car ils portent des genre de gougounes traditionnelles en bois avec leur kit japonais, et portent des bas dans leurs sandales. Classy! L'hotesse s'empresse également de nettoyer les roues de nos valises afin de s'assurer que celles-ci n'emmènent pas d'impropretés dans l'hotel.

On va dîner dans un petit restaurant/maison au coin de la rue où le propriétaire nous sert un genre de bol de bouillie japonaise dans lequel je reconnais du riz et du porc ou du poulet? C'est surpremment bon et nous pouvons même insérer une aiguille sur la carte du monde du propriétaire pour indiquer d'où nous venons.

Nous nous rendons ensuite à un musée à ciel ouvert. C'est comme un grand parc dans lequel des statues et oeuvres d'art sont disposées dans la nature et c'est vraiment beau! Il y a aussi un bain de pieds, évidemment.

Pour souper, on se rend dans une brasserie japonaise chic où l'on mange au comptoir devant les cuisiniers, et derrière c'est vitré avec vue sur le jardin, c'est superbe. La nourriture est vraiment bonne et surprenante. Le riz frit, est en fait des cubes de riz littéralement frit, servit avec une genre de sauce non identifiée qui me semble contenir de la viande(?). C'est délicieux. Même chose pour le tataki de thon, le sashimi de poisson blanc, et le poisson frit.

Repus, on remonte la pente pour la deuxième fois de la journée et allons dormir après une bien longue journée!

mercredi 2 mai 2018

25 avril 2018

En m'ouvrant les yeux, je peux entendre l'averse dehors. Merde. Aujourd'hui on doit quitter Tokyo pour se rendre à Hakone, une région montagneuse au sud du Mont Fuji. Après vérification de la météo, ils annoncent de la pluie jusqu'à 2h de l'après-midi. Soudainement, le dix minutes de marche qui nous sépare de la station de train me semblent très longue. Dehors c'est le déluge. Hop, on se met en marche en tentant de longer les immeubles. Pit stop dans une boulangerie française pour des patisseries, et on arrive enfin à la gare, complètement trempés.

Trente minutes de train plus tard, nous sommes à la gare d'Onawara, où notre hotel est supposé venir nous chercher à 11:15. Je ne sais pas si je l'ai mentionné plus tôt, mais les japonais sont excessivement ponctuels. Pas une minute de plus, pas une minute de moins. Si le train est sensé partir à 10:34, il ne partira pas à 10:35 certain. Il est environ 10:50 quand on arrive à la gare et on doit faire la file pour acheter une passe de la région qui nous offrira trois jours de transport illimité, y compris une ride de bateau pirate. Par contre on est informés que les attractions, dont le fameux bateau, sont fermés en raison de la mauvaise température aujourd'hui. Bon. Vers 11h, on a terminé et on se rend au stationnement où plusieurs hotels viennent chercher leurs clients. On cherche une vanne qui aurait le nom de notre hotel, sans succès. Les minutes passent une à une, et à chaque tour de d'horloge je suis un peu plus stressée car je sais que ponctualité oblige, le chauffeur n'attendra pas 11:16 pour partir. La pluie est encore torrentielle. On fait un petit tour pour regarder autour. 11:09. Rien en vue. 11:11... Je décide de demander au chauffeur de vanne d'un autre camion, sait-on jamais. Il me pointe une vanne grise stationnée plus loin, et en s'approchant on voit que c'est écrit en petit le nom de notre hotel. Ouf! Juste à temps.

Petite promenade en vanne à travers les montagnes. Il pleut et c'est brumeux, on ne voit pas à trois mètres devant. L'hotel est majestueux. Moderne mais avec un coté traditionnel japonais, il est situé en hauteur et il a un lobby/salon vitré donnant sur le lac Ashi plus bas. Sur la terrasse, il y a un sofa encastré dans une plancher d'eau, et sur le coté il y a comme un comptoir de bar au sol où on peut s'asseoir et c'est un bain de pied. On apprend qu'au Japon ils sont friands de bains de pieds et il y en a partout, même dans les festivals ou les musées. Un peu bizarre, mais je ne serai pas celle à me plaindre!

Notre hotel est un hotel avec "onsen", c'est à dire avec des bains chauds équivalents à nos spas. On avait amené nos maillots de bain en prévision de cela, mais on apprend vite que les bains sont séparés hommes/femmes, car il interdit d'être vêtu d'aucune façon pour y accéder. Un peu refroidis à l'idée de littéralement prendre un bain avec des inconnus chacun de notre côté, on a passé notre tour sur cette expérience. À noter: les personnes tatouées ne peuvent accéder aux bains, car ici les tatouages sont très mal vus et sont un signe que la personne a fait de la prison.

Puisque la pluie a cessé, mais que les activités principales de l'endroit sont toujours hors service, on décide de marcher autour du lac pour se rendre jusqu'à un restaurant de sandwich. Un employé de l'hôtel nous donne deux parapluies et semble nous trouver complètement débiles de vouloir aller prendre une marche d'environ une heure. Mais bon, il n'y a pas grand chose d'autre à faire de toute façon!

En chemin, nous croisons un shrine rouge au bord de l'eau qui est l'un des principaux points d'intérêt du coin. Ces shrines, omniprésents au Japon, représentent la présence de dieux ou de genre d'esprits de la nature et autres. Il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup.

Au restaurant, on commande un club sandwich et un sandwich au boeuf et bacon qui est définitivement le plus gros sandwich que j'ai eu de ma vie. Mais maudit que c'était bon!

On rentre à l'hôtel en autobus se reposer un peu. Au souper, on a un repas Kaiseki fournit par l'hotel. C'est de la fine cuisine japonaise et présenté en petits plats. Pour l'entrée, on a un cabaret de bois que l'on peut remplir de petits plats difficilement identifiables. Je sais juste que l'un des miens avait une crevette et un morceau de brocoli, et les autres avaient tous l'air différents et goutaient tous... Curieux. Bref, on n'est pas certains de ce qu'on a mangé ce soir-là. En repas principal, c'était une formule buffet. Eric a pris un super bol de riz aux crevettes, lesquelles étaient de miniatures crevettes entières avec les yeux et antennes, brrrr. Bref on a mangé un peu à gauche et à droite afin de se couper la faim. A la fin, on réalise qu'il y avait des plats du jours que l'on pouvait commander illimité, soit de la morue et du porc!!!!! Maudit. On en commande un de chaque, mais on avait presque plus faim après toutes les bizarreries. Assez d'émotions fortes alimentaires, dodo à 9:30.

24 avril 2018

Second réveil aux petites heures du matin. Aujourd'hui, nous allons voir un parc de fleur à environ 1h de train au Nord de Tokyo qui est "spécialisé" en wisteria, une sorte de fleurs qui est en floraison seulement deux semaines par année, de la fin avril au début mai. On est donc vraiment chanceux de pouvoir y aller!

On commence par une petite promenade en métro pour se rendre à la gare de train. L'orientation en métro n'est vraiment pas évidente car il y a des couloirs qui vont partout, il faut acheter un billet dans une machine et le fonctionnement de celle-ci est loin d'être évidente pour un novice malgré la traduction anglaise et on reste toujours avec un petit doute qu'on se dirige dans la bonne direction jusqu'à temps que l'on arrive à notre destination.

Première constatation : il n'y a pas d'employés avec des gants pour pousser les gens comme on a tous déjà entendu. Deuxième constat : le transport en commun est d'une propreté immaculée. On pourrait manger par terre tellement c'est propre!!! Aucun déchet ou bout de papier par terre, le plancher est reluisant. On est loin du métro de Montréal.

À la gare de train, on trouve une patisserie francaise où on s'achète des beignes déjeuners. On tente d'utiliser l'application de traduction pour savoir ce que l'on achète (et c'est parfois cocasse car une saveur récurrente que l'on obtient est "gigantesque sommet"??? Ou de la "scrap locale"??), ou parfois on y va au look et ça donne des surprises, comme le beigne qui semblait être au caramel et qui était au beurre de peanut. Parenthèse: on remarque que plusieurs boutiques / restaurants on des noms français ici, et ça se veut souvent très chic. Souvent, c'est clair qu'ils ont aucune idée de ce que ça veut dire aussi et c'est très drôle, comme la patisserie "Jouir".

Après une petite heure de train on arrive au parc. À part nous, les deux touristes blancs, c'est essentiellement une activité pour les résidences de personnes âgées japonaises apparemment car on ne fitte pas dans le décor, mais pas pantoute!!!

Arrivés là-bas, il commence à pleuvoir. Merde! Heureusement, le parc fournit gratuitement des parapluies donc on peut quand même visiter malgré la température. Le parc est de toute beauté et le wisteria ressemble un peu à du lilas, et il y en a du mauve, du rose, du jaune, et du blanc épousfouflant! Il y a aussi beaucoup d'autres sortes de fleurs tout aussi belles. Le parc a aussi un coin magasin où on retrouve tout à la saveur de fleurs: alcool, biscuits, bonbons, et crème glacée. On goutte à cette dernière et je peux pas dire que j'en suis folle, c'est comme une variante de savon. Eric aime bien lui!

On s'était aussi amené une bento box pour le lunch, c'est des boîtes à lunch japonaises qui contiennent plein de petites bouchées de légumes, viandes, poissons, et ça se veut esthétiquement très joli, et c'est à peu près tout. Chaque fois que l'on pensait avoir une idée du goût d'une bouchée, on était... Surpris. Par exemple, ce qui semblait être un ravioli se révélait être une pâte de poisson. Hmm.

Après ce festin on décide donc de rentrer. La fille des billets de train nous informe que les trains vers Tokyo sont tous pleins pour les trois prochaines heures.... On a une petite sueur là. On s'informe pour une alternative pour retourner à l'hôtel et finalement ce sera l'option du train "local", un peu comme un métro de banlieu qui prend deux fois plus de temps. On aura l'occasion d'y observer les gens qui rentrent du travail et les jeunes qui rentrent de l'école. Observation additionnelle: les japonais sont friands d'uniformes, tant pour l'école que pour les emplois. On les voit dans des uniformes, y compris avec des petits chapeaux, partout!

De retour à Tokyo on décide d'aller tester un restaurant de sushi sur tapis roulant. Le principe est que tu es à un bar, tu commandes sur une tablette électronique, et ta nourriture arrive sur un genre de train express devant toi. C'est entre 1 à 3$ pour deux bouchées de sushi, une aubaine! Le hic: la tablette est en japonais seulement. Petit moment de panique. Ok, pas de problèmes, on va commander selon les photos qui accompagnent les noms, ça devrait normalement être correct puisque c'est du poisson, n'est-ce-pas??? Finalement on a certaines surprises. Parfois ce qu'on imaginait avoir une texture de poisson était caoutchouteux, etc. À la fin du repas, on voit que nos voisins commandent sur leur tablette en anglais... On s'informe et apparemment qu'il y avait un bouton (en japonais!) Pour changer la langue. Hmmmm. Par curiosité on décide de retourner voir ce qu'on a mangé. Ce n'était finalement pas toujours du poisson et le mystère des textures est résolu! Je ne me souviens même plus ce que c'était en fait (et c'est peut-être mieux comme ça!).

Observations variées: les japonais adorent les machines distributrices de breuvages dans la rue. Il y en a partout et on y retrouve des douzaines de choix. Ce qui est particulier toutefois, c'est qu'il y a des options chaudes comme du thé ou du café! Même chose au dépanneur ou à l'épicerie, c'est comme si en haut de la rangée du lait il y avait une rangée de thé chaud en bouteille!

Au Japon, on a le droit de boire de l'alcool dans la rue. Surprenant pour un pays aussi ordonné et propre! Par contre, on n'y trouve absolument aucune terrasse où les gens sont simplement assis pour prendre un verre.

23 avril 2018

Décallage horaire. On se réveille vers environs 5h du matin, plus capable de dormir. On regarde si on peut trouver un restaurant déjeuner à l'occidental : c'est moins évident que prévu. Encore plus difficile : on réalise que rien ouvre avant 9h au Japon. L'avant-midi va être longue! On tourne en rond un peu, on prends notre temps, on quitte vers le restaurant déjeuner de notre choix et on trouve même le moyen d'arriver en avance. Un tour de bloc pour passer le temps. Deux, pis trois.

Oeufs bénédictines et pain doré! On se send presque chez nous. Observations des coutumes au restaurant au Japon: on sert toujours une serviette chaude pour se laver les mains au début du repas, et on fournit toujours un panier pour que l'on puisse y déposer sac ou sacoches sans qu'ils touchent par terre. J'en parlerai davantage plus tard, mais on réalise vite que les japonais sont maniaques de propreté, c'est incroyable. Autre observation, un serveur nous accompagne généralement jusqu'à la porte du restaurant quand on a terminé le repas. Quand on y pense, c'est un peu comme si tu reçois des gens à souper, tu les accompagnes à la porte pour dire au revoir à la fin de la soirée, ben au Japon c'est aussi le cas au restaurant. Dans certains endroits aussi, dès qu'on entre tout le staff crie une formule d'accueil en japonais, et de même quand on quitte. De plus, après quelques recherches et s'être informés sur le sujet, il ne faut jamais offrir de pourboire au Japon, ce serait même offensant pour eux. Ils sont fiers d'offrir le service et estiment qu'il vaut le prix demandé. Au début, on se sentait mal de partir sans laisser de tip, mais on s'habitue très très vite!!!! Parfois les taxes sont incluses, mais parfois non, donc ça c'est un peu mêlant dans la planification du prix.

Pour notre première vraie journée du voyage, on en profite pour marcher à travers Tokyo. Google m'informe qu'on aura marché 17km en visitant l'équivalent de deux quartiers. On réalise que Tokyo, c'est absolument gigantesque. On magasine un peu car on a aucune confirmation que les valises sont en route.

Je découvre pour la première fois une toilette au siège chauffant et c'est magique et tellement confortable, haha! J'en prendrais bien une pour les matins d'hiver où c'est dur de sortir du lit. Après ça, ce serait dur de se lever du bol. Hahaha! Certaines toilettes jouent aussi de la musique, ou émettent des bruits d'oiseaux / d'eau qui coule, c'est un peu bizarre quand on est pas habitués. D'autres toilettes ont le couvert qui s'ouvrent quand tu entres dans la pièce, puis se referme quand tu quittes. Bref, la technologie des toilettes c'est spécial ici et je pensais pas écrire autant sur le sujet. Fascinant!

Jusqu'ici, on n'a pas observé de barrière linguistique. Les gens se débrouillent généralement (et surprenamment) assez bien en anglais. Par contre, au lunch, nous trouvons un petit endroit aménagé sous une autoroute avec plein de coussins et de tables où on mange par terre, et j'ai eu un petit moment de panique quand je ne comprenais pas du tout comment aller commander au comptoir, et quand le gars arrivait avec les assiettes et callait les commandes en japonais. Ahhhhh!!!!! J'ai finalement réussis à manger.

Autre découverte, les fruits frais sont très chers ici. À titre d'exemple, on est allés dans l'équivalent d'un couche tard et une cup de raisins (qui contient disons une grappe de 12 raisins) était 700¥. Ça c'est un peu plus de 7$CAD!!!! Ah oui, parlant d'argent, le yen est toujours en chiffres astronomiques et il faut diviser par cent pour avoir environ le montant en dollar américain, puis t'ajoute un peu pour le montant approximatif en canadien... Par exemple, 1000¥ c'est environ 10$US, donc un peu plus en canadien.

D'ailleurs, le guichet automatique fournit des billets de 10 000¥ (environ 100$)! Les gens paient essentiellement en argent comptant ici, mais plusieurs endroits acceptent les cartes de crédit. Par contre c'est pas assez pour dire qu'on ne doit pas retirer. Autre observation sur l'argent, au magasin ou au restaurant, on doit mettre l'argent ou notre carte de crédit dans un petit plateau de plastique sur le comptoir, ce n'est pas habituel pour eux de le donner directement au caissier / serveur. Par contre, eux te rendent ton change dans les mains, en tenant les billets/ la facture/ la carte de crédit à deux mains et en te saluant de la tête vers le bas. Ils prennent toujours soin de compter ton change et de te montrer combien ils te remettent aussi.

De retour à l'hôtel vers 16:00, on fait la sieste jusqu'à 18:00. À l'accueil, on nous informe que les valises sont arrivées à l'aéroport et seront surement livrées le lendemain. On repart donc faire des achats de bobettes additionnelles avant d'aller souper! Pour souper, on s'arrête dans un restaurant de gyoza délicieux où on prépare nous-même notre sauce (grâce à l'application qui traduisait les ingrédients et proportions merci google!!!). Un des types de gyoza avait une croûte de noix et d'épices et c'était teeellement bon. Enfin bref!

De retour à l'hôtel, surprise! Les valises sont arrivées. J'ai jamais été aussi heureuse de voir mon linge!!!!

Autres observations diverses: la plupart des restaurants ont une version plastifiée de leur nourriture dans la vitrine ou dehors. Genre des assiettes complètes reproduites en 3D pour que tu puisses voir ce qu'ils servent, c'est quand même spécial.

Aussi, l'espace étant précieux, beaucoup de magasins ou restaurants sont situés en hauteur, donc tu peux avoir un restaurant au 8e étage d'une batisse, contrairement à chez nous ou tout ce qui est commercial est habituellement au rez de chaussée. On s'est fait avoir quelques fois en cherchant un endroit, en constatant qu'on était à la bonne place sur la carte, mais qu'on ne le trouvait pas parce que c'était plusieurs étages au-dessus de notre tête! C'est le même principe pour les voitures. Ici, les stationnement ne sont pas en rangées comme nous, mais en hauteur. Donc disons deux rangées de cinq voitures, fois huit étages, avec une machine qui les élévent et les range dans des genre de casiers à voiture. Certaines personnes ont même ça dans leur entrée, donc ils peuvent stationner une voiture par dessus l'autre! C'est quand même pas bête cette rentabilisation de l'espace. Photos à suivre. Bonne nuit!

lundi 30 avril 2018

21/22 avril 2018

Levée du corps à 6h moins le quart en direction de l'aéroport. Ce qui est le plus difficile, ce n'est pas tant de se lever aussi tôt un samedi matin, mais plutôt de savoir qu'on ne dormira pas sur du mou pour les 24 prochaines heures. Pour l'occasion, j'enfile donc justement du mou et je me fous un peu d'avoir l'air d'être en pyjamas

Ce qui me stressait le plus de tout le voyage, c'était la correspondance à Newark d'une heure seulement. En plus, notre premier vol arrivait au terminal A et notre second vol quittait du terminal C, et une heure dans un aéroport passe à la vitesse de la lumière, surtout si on doit récupérer les valises, les réenregistrer et repasser la sécurité. Au moins, Air Canada nous informe que nos valises se rendent directement à Tokyo (en théorie, du moins), ce qui nous facilite la tâche durant notre connection.

Arrivés à Newark, course contre la montre. C'est l'aéroport le plus mêlant que j'ai vu et on comprendra finalement que l'on doit quitter la sécurité, prendre un train aérien et changer de terminal pour y repasser la sécurité. On arrive finalement à la porte de notre second vol juste comme l'embarquement débute. Ouf! Soulagement. Par contre, durant notre course à travers l'aéroport, je ne peux m'empêcher de constater que 95% des employés sont... De peau foncée. Je mentionne à Eric qu'en se précipitant à toute vitesse, nous sommes arrivés juste à temps pour le vol et que c'est clairement impossible que ces employés se soient assurés qu'il en soit de même pour nos valises. Je ne sais pas si c'est le fruit du karma pour mon jugement relativement à la vitesse d'exécution du personnel de l'aéroport, mais nos valises ne furent effectivement pas du voyage. Plus là-dessus plus tard.

En route donc pour le vol le plus long de ma vie, figurativement et littéralement. Heureusement, le vol était à moitié vide donc tout le monde avait une rangée à eux. En d'autres mots, nous disposions de trois bancs plutôt que de deux, ce qui nous a permis de somnoler un peu plus confortablement pendant le vol. Dormir en petite boule plutôt qu'assis est un luxe quand on est en haut des nuages! Les 14 prochaines heures furent un mélange de sieste, d'épisodes de télévision, de snacks (une chance que j'avais une épicerie dans mon sac, car des oeufs brouillés aux patates réchauffés au micro-ondes après 13h d'avion, c'était peu appétissant) et de bras engourdis.

Arrivés à l'aéroport de Narita au Japon, nous faisons face à une suite de files d'attente. D'abord, la prise d'empreintes digitales et de photos. Puis, l'immigration. Ensuite, les valises. Oups. À notre carroussel, il y a plutôt un bac en plastique contenant un tableau sur lequel il est indiqué nos noms avec une mention de se présenter au comptoir d'United Airlines. Bon, c'est pas comme si j'étais surprise. On nous informe que nos valises sont encore à Newark et devraient prendre le vol du lendemain pour être livrées à notre hotel. J'essaie d'être positive et je me dis qu'au moins nous n'avons pas à trainer nos valises à travers Tokyo jusqu'à l'hôtel! De l'autre côté, je regrette un peu mon choix de look du matin précédent, et je me fous un peu moins d'être en pyjamas. Haha! Et une autre file pour les douanes où le douanier japonais nous demande si on amène de la marijuana parce que tsé, le Canada.

Dernière file: récupération des passes de train. Au Japon, les touristes bénéficient d'une passe de train à prix "réduit", soit 550$ environ pour 14 jours illimités à travers le pays, y compris les Shinkansen (bullet train / train haute vitesse). Les japonais eux doivent payer à l'utilisation et c'est pas mal plus cher. Par contre, on devait les acheter à partir du Canada, puis échanger notre coupon pour la vraie passe. Une fois cela fait, direction Tokyo : une dernière heure de transport devant nous.
Arrivés à la gare Shibuya de Tokyo, confusion totale. Ça fourmille de gens. Dans tous les sens. Et des sens, il y en a une tonne. Des couloirs partout. Les gens vont vite. Une vraie fourmillière. De l'écriture japonaise partout. Help! On finit par comprendre que pour sortir de la gare, il faut descendre des escaliers! Ouf. Une chance que l'hôtel est en ligne droite à dix minutes de marche!
Si tôt arrivés à l'hôtel, si tôt repartis. En effet, il était déjà 18h et plusieurs magasins fermaient à 20h. Cela nous donnait deux heures pour trouver des bobettes, des bas, des pantalons, des chandails, des vestes, du maquillage et du déo.

Expérience beaucoup plus difficile que je l'avais envisagé. D'abord, je suis vraisemblablement une taille forte au Japon. J'ai trouvé une seule paire de pantalon 28, et après ça n'existe juste pas. Je suis une bacaisse pour eux il faut croire! Le tout m'a été confirmé quand j'ai vu que pour eux, medium (6-8) pour le reste du monde est large, et large (10), c'est x-large. Après 10, c'est le néant. Reste en pyjamas. Cet essayage fort frustrant de vêtement a également été ma première constatation de l'obsession de la propreté des japonais: on doit enlever nos souliers avant d'entrer dans la cabine d'essayage!
Deuxième défi : le déodorant. Il appert que les asiatiques suent très peu. Alors non seulement le déododant en poudre comme on le connait est inexistant ici, le déodorant tout court est aussi rare que de la marde de pape. Après avoir scruté le magasin deux fois au complet, je demande à un employé. Il me guide à une étagère et me pointe globalement des produits en caractères incompréhensibles et repart aussi vite. Je ne vois aucun déo devant moi et j'ai envie de brailler de désespoir. Je veux juste du criss de déodorant!!!! Ça peut pas être si compliqué? Je redemande à une autre employée, qui me pointe quatre petits batons de couleurs différentes. Ça, c'est apparemment mes choix de déo! C'est en gel et unisex, disons qu'on a pas trop l'embarras du choix.
Finalement, je trouve le reste de ce que je cherche, ou enfin je pensais que j'avais trouvé. Ce que je pensais être du crayon à yeux est en fait un crayon à sourcils - comme si j'en avais de besoin!!!! 

De retour à la chambre pour se laver et se changer. Ah oui, la chambre. L'oreiller est le plus plat que j'ai jamais vu et j'espère que ce n'est pas commun au Japon. Pour des raisons obscures, il faut monter une marche pour aller à la salle de bain, et la tuyauterie est partagée entre le lavabo et la douche. La toilette, elle, a une télécommande intégrée au mur avec laquelle on peut choisir le degré de jet d'eau voulu pour se laver après un numéro 2. Elle a même un sechoir intégré! Plus sur les toilettes ici dans les prochains jours.

Direction Ichiban pour manger une soupe ramen rapidement. Pour commander, on doit sélectionner ce qu'on veut dans une machine distributrice et insérer notre argent, puis celle-ci nous donne un coupon que l'on remet au comptoir. On va s'asseoir dans des petits enclos à un comptoir qui font face à un rideau et le serveur vient nous porter notre commande à travers ce trou et referme le rideau. Si on veut autre chose, on appuie sur la sonnette. Je ne sais pas si c'est la fatigue, mais maudit que c'était la meilleure soupe ramen que j'ai mangée!

Observations diverses: 

les gens ici s'arrêtent à gauche dans l'escalier mobile et montent à droite, soit l'inverse d'à Montréal. Ils marchent aussi toujours à gauche sur la rue et c'est franchement mêlant.  

À Tokyo ils ont une activité de Mario Kart où les gens se déguisent en Mario, Yoshi, Princesse, etc, et se promènent en go-kart dans la rue. 

Les japonais ont des magasins unisexes dans le sens que juste les femmes / hommes peuvent entrer, sauf s'ils accompagnent l'autre.