vendredi 4 mai 2018

28 avril 2018

Notre deuxième déjeuner traditionnel à l'hôtel est fort similaire au premier, mais cette fois on se dirige directement vers les oeufs et les saucisses. J'essaie aussi le yogourt à la sauce au kiwi, qui est un peu bizarre. Le menu traditionnel a aussi de nouveaux plats, dont du konjac. J'apprends qu'il s'agit d'une plante qui donne un effet de satiété (parce que c'est trop weird et que tu ne veux plus manger après?!). C'est comme de petits cubes gélatineux blancs, rouges et verts. Quant au goût, c'est dur à décrire, mais ce n'est rien de mémorable.

Direction vers la gare pour aller à Osaka. Encore une fois, on se fait dire que les sièges réservés ne sont plus disponibles, mais qu'on peut aller aux wagons 1 à 5 pour des sièges non réservés. Par contre, le train arrive d'une destination précédente et a déjà des passagers. On se met donc en ligne puisqu'on a environ une heure d'attente. On y croise des français qui nous jasent pendant un temps et chialent sur tout et sur rien. Pendant ce temps, des trains haute vitesse traversent la station, et c'est tellement rapide (environ 300km/h) que le moment qu'on réalise que le train entre en gare, il est aussitôt reparti. On voulait prendre une vidéo, mais c'est tellement rapide que ce n'était pas possible!

Notre train arrive enfin et finalement, il n'y a aucune place. On reste donc debout dans l'allée pendant environ une heure, jusqu'à ce que des gens débarquent à une autre station.

Arrivés à Osaka, wow il faisait tellement chaud! On remarque aussi qu'ici, les gens arrêtent à droite dans l'escalier mobile, soit l'inverse du reste du Japon! Ça devient mêlant..  car ils marchent à gauche quand même!

On suit les directives de google map pour se rendre à notre appartement, mais google se plante complètement et nous envoie au mauvais endroit. N'ayant pas Internet, on passe un bon moment pour trouver l'appartement. La bonne nouvelle, c'est que l'appartement vient avec un Internet portatif que l'on peut amener avec nous, et aussi qu'il est situé à côté d'un magnifique marché, le Kuromon Market, que nous nous empressons de visiter sitôt arrivés.

On s'empresse aussi d'y manger, car il y a des stands de nourriture de part et d'autre et tout a l'air délicieux!!! On commence par une géante patte de crabe sur le BBQ, puis des takoyaki - une genre de boulette de crêpe de pieuvre avec des crevettes séchées en copeaux dessus que je n'ai pas été capable d'avaler -, puis un bol de sashimi de thon, soit du fatty et very fatty tuna. Ce thon fondait dans la bouche tellement c'était bon!!!

Je ne sais pas si je l'ai mentionné, mais Osaka est la ville de la nourriture. Les gens aiment tellement la bouffe, que la ville a comme slogan quelque chose qui se traduit à peu près comme "mange jusqu'à te ruiner".

Le marché vend aussi beaucoup de fruits, emballés individuellement comme si c'était des pierres précieuses. Les fraises sont présentées comme des chocolats de luxe, à des prix de fous comme 15$ pour une géante fraise, 50$ un petit casseau, etc. Certaines sont blanches et apparemment plus sucrées, mais je ne me sentais pas l'envie de payer autant pour le savoir. Les melons sont aussi luxueux, de prix allant de 30$ à beaucoup plus, et les mangues étant 15$ et plus. Il faut dire que ce n'est pas au Japon qu'on mange le plus de fruits et de légumes!

De retour à la chambre, je décide de faire une brassée de lavage puisque le linge sal s'accumule vite et qu'on a un appartement. J'avais vu que la chambre incluait une laveuse, mais je ne la trouve nul part. Je regarde chaque placard. Rien. Je me dis que c'est peut-être partagé dans l'immeuble? J'envoie un message à l'hôte, qui n'indique que... Bien évidemment la laveuse à linge est sur le balcon. Mais pourquoi n'y ai-je pas pensé! Maintenant, le mystère est de faire fonctionner la bête, dont tous les boutons sont en japonais. Après plusieurs vidéos youtubes, je comprends qu'on doit mettre le linge dans la laveuse, on la start, elle pèse notre linge et nous dit quelle quantité de savon on doit mettre. On doit verser celui-ci directement sur le linge, on referme le couvercle et on prie pour le mieux. Finalement, je suis maintenant une experte en lavage de linge japonais, ayant maintenant 4 brassées à mon actif!

Mention spéciale aussi à la toilette qui, quand on tire la chasse, a un genre de robinet sur le dessus qui coule pour se rincer les mains, et ensuite l'eau est utilisée pour remplir le réservoir. Quand même!

Pour souper, c'est le temps de gouter au fameux boeuf japonais. On se rend dans un yakiniku sur tatamis, c'est-à-dire un restaurant où on cuit nous-mêmes la nourriture et où on est assieds par terre. Leur spécialité est le matsusaka beef, un boeuf provenant d'une région à l'est d'Osaka, tandis que le populaire Kobe beef vient de Kobe, à l'ouest d'Osaka. Certains disent que le matsusaka beef est encore meilleur que le Kobe - par contre, le Japon n'exporte pas du tout ce boeuf, contrairement au Kobe. Tout comme son homonyme de l'ouest, les vaches matsusaka boivent de la bière et recoivent des massages, ce qui contribue a la saveur. On trouve une faille dans leurs menus fixes et on se commande une très bonne aubaine de viandes! Le goût de ce souper hante encore mes papilles et jamais je n'ai jamais mangé une viande aussi tendre, gouteuse et... Grasse!!! Au retour vers la chambre, on découvre une petite rue cachée avec plein de bars minuscules offrant de la place pour environ cinq ou six personnes, qu'on se promet de revisiter dans les prochains jours.








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